A l’heure actuelle la norme JPEG fait partie des algorithmes les plus utilisés parce ce qu’elle atteint des taux de compression très élevés pour une perte de qualité indécelable par le système visuel humain. De plus elle s’adapte aux besoins de l’utilisateur en permettant de choisir la qualité souhaitée grâce au paramétrage de la quantification (contraintes de rendu et de capacité de stockage).

La norme JPEG présente trois défauts majeurs. Premièrement, sur la plupart des images ayant une taille de pas de 5 pour la matrice de quantification se produit une perte de définition qui se ressent sur la qualité de l’image. En outre, si ce facteur est dépassé l’image a tendance à apparaître comme une composition de blocs de 8x8 pixels (effet mosaïque). Deuxièmement, l’algorithme de compression nécessite une puissance de traitement égale pour la compression et la décompression ce qui impose une implémentation matérielle importante. Or les applications multimédia de diffusion d’images ont besoin de moyens de décompression peu coûteux, quitte à augmenter le temps de compression. Troisièmement, la norme JPEG n’impose pas de format de fichier: ce qui ne résout pas tous les problèmes d’échanges (deux applications n’utilisant pas le même système de codage de couleur ne peuvent pas échanger leurs images).

Ces méthodes ne sont pas figées et définitives. Même si la plus grande part du chemin dans la compression des données semble avoir été accomplie, les recherches se poursuivent pour améliorer encore les performances, au prix d’une complexité toujours accrue, mais compatible avec les progrès parallèles des outils informatiques.

Voilà ! Maintenant un cachet d'aspirine et tout ira pour le mieux !! :)

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